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Misha ZAVLANY

Misha Zavalny est né à Kiev, en Ukraine. Il est diplômé du Publishing and Printing Institute de la National Technical University où il apprend la gravure et la lithographie. Actuellement aux Beaux-Arts de Paris, il continue d’approfondir sa connaissance de ces médiums.

Le travail de  Misha Zavalny s’adresse à l’observateur, pris entre deux formes d’existence, celle du réel et du virtuel. Ses compositions comportent des téléphones portables et des appareils photo. La technologie y apparaît comme une forme symbolique contemporaine qui prolonge les capacités humaines autant qu’elle les contraint. Sa recherche met au jour la répétition de l’Histoire et la résurgence des guerres, de manière à la fois poétique et politique. Sa pratique oscille entre observations spontanées avec des prises de vues dans l’espace public, et un travail d’atelier incluant l’usage de la lithographie ou de la gravure. Ses œuvres portent en elles leur propre mémoire fragmentaire, qui assure à la fois la survivance du passé et sa persistance dans l’avenir. La figure humaine y est peu présente ; cette absence cède la place aux fantômes, révélatrice de ce qui a été et de ce qui sera.

En 2023, il participe à l’exposition collective "The art of lithography" à l’école des Beaux-Arts d'Ukraine,( Kyiv, Ukraine) mais également à l’exposition collective «Formes de la ruine» au Musée des Beaux-Art de Lyon. Il fera parti la meme année de l’exposition et la collaboration entre Mondes nouveaux x Beaux-Arts de Paris pour un projet de film collectif de l’atelier Wernher Bouwens intitulé «Le cercle de fous de Bassan» (ENSBA, Paris, France)

Dans son projet Gorenka Chronicles, où il re-travaille des photographies envoyées par un ami resté dans ce village dévasté par la guerre, il met en lumière le paradoxe de la distance par rapport à l’événement et son impact sur nous. L’artiste observe cette guerre loin de sa terre natale avec une attitude à la fois objective car distante et subjective car intime. Une grande affiche de cette série est montrée dans l’exposition de 2024, Dislocations, au Palais de Tokyo en partenariat avec l’association Portes ouvertes sur l’art.

Misha Zavalny was born in Kiev, Ukraine. He graduated from the Publishing and Printing Institute of the National Technical University, where he learned engraving and lithography. Currently at the Beaux-Arts in Paris, he continues to deepen his knowledge of these media.

Misha Zavalny's work addresses the observer, caught between two forms of existence, the real and the virtual. His compositions feature cell phones and cameras. Technology appears as a contemporary symbolic form that extends human capabilities as much as it constrains them. His research brings to light the repetition of history and the resurgence of war, in a way that is both poetic and political. Her practice oscillates between spontaneous observations, with shots taken in public spaces, and studio work, including lithography and engraving. His works carry their own fragmentary memory, ensuring both the survival of the past and its persistence into the future. The human figure is scarcely present; this absence gives way to ghosts, revealing what has been and what will be.

In 2023, he took part in the group show "The art of lithography" at the Ukrainian School of Fine Arts (Kyiv, Ukraine), as well as the group show "Formes de la ruine" at the Musée des Beaux-Art in Lyon. The same year, he took part in the Mondes nouveaux x Beaux-Arts de Paris exhibition and collaboration for a collective film project by the Wernher Bouwens studio entitled "Le cercle de fous de Bassan" (ENSBA, Paris, France).

In his Gorenka Chronicles project, in which he reworks photographs sent by a friend who stayed behind in this war-torn village, he highlights the paradox of distance from the event and its impact on us. The artist observes this war far from his homeland with an attitude that is both objective because it is distant, and subjective because it is intimate. A large poster from this series is shown in the 2024 exhibition, Dislocations, at the Palais de Tokyo in partnership with the Portes ouvertes sur l'art association.

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